Suisse - Pour garantir la qualité de nos interventions, nous dispensons désormais des formations en ligne aux collaborateurs de nos régions d’intervention. Les premières expériences sont enthousiasmantes.
Au fur et à mesure des voyages de suivi sur le terrain, nous nous rendons compte que, malgré les spécificités contextuelles de nos pays d’intervention, certains défis se ressemblent et que nos partenaires stratégiques ont besoin d’être accompagnés sur des thématiques similaires. Face à ce constat, nous avons décidé de lancer cette année les premières formations en ligne dédiées aux collaboratrices et aux collaborateurs africains.
Nos partenaires stratégiques ont salué cette initiative unanimement et avec enthousiasme. Une vingtaine de personnes étaient présentes lors de ces formations continues, dont les sessions ont duré trois heures. Vu ces succès, après les deux premières, nous avons décidé d’en proposer trois par an. Nous présentons les sujets et les enjeux en naviguant entre théorie et observations de terrain et en recourant aux expériences concrètes de certains partenaires stratégiques. La première séance a abordé la thématique « Elaborer, implémenter et évaluer un programme d’intervention » et la seconde a touché aux « Enjeux des interventions dans le domaine de l’agroécologie ».
Dès les premiers instants, le niveau et l’intensité des échanges ont montré la pertinence de cette démarche. On est très loin des réunions en ligne où personne n’ose prendre la parole. Chacune et chacun participe et les questions fusent. Cette véritable soif d’apprendre pousse à optimiser nos manières d’agir sur le terrain pour qu’au final, les membres de groupements ou les villageois puissent bénéficier d’interventions d’une qualité irréprochable. Les standards partagés sont issus des nombreuses expériences des précédentes interventions. Elles sont des balises pour guider les mises en oeuvre sans tomber dans le piège de l’uniformisation faisant fi des contextes spécifiques.
Au-delà de la formation, les participants ont particulièrement apprécié le fait de pouvoir faire connaissance et de découvrir ce qui se fait dans les autres pays. Ils ont relevé le sentiment d’appartenance à la « famille » Nouvelle Planète. Ils ont voulu poursuivre les échanges en partageant régulièrement des fiches techniques, comme celle concernant le compost Bokashi, préparé par les burkinabés et qui a fait forte impression.
Cette réussite indéniable mérite d’être poursuivie et certains espèrent qu’elle se traduira à l’occasion en rencontre réelle sur le terrain.
Xavier Mühlethaler