Amazonie péruvienne - Maltraitée, la forêt brésilienne devient émettrice nette de carbone. La démarcation est une solution reconnue.
En Amazonie, le réchauffement climatique provoque déjà une hausse mesurable de la mortalité des arbres, qui se traduit par une augmentation des émissions de CO2. Une étude récente, publiée dans la revue Nature en juillet 2021, démontre que la déforestation et la dégradation des forêts entraînent une intensification de la saison sèche, particulièrement dans l’est du bassin amazonien, du côté du Brésil. Ce phénomène, associé au changement climatique global, aurait comme conséquences une augmentation des incendies et des émissions de carbone dans l’atmosphère.
En 2020, la déforestation s’est encore aggravée en Amazonie brésilienne, qui a perdu près de 8500 km2 de forêt, soit une augmentation de 9,4% par rapport à 2019. Désormais, cette région émet plus de carbone qu’elle ne contribue à en absorber. Ces chiffres sont alarmants et, si rien n’est fait, c’est toute l’Amazonie qui risque de devenir émettrice nette de carbone.
Nouvelle Planète soutient depuis plus de trente ans des projets de démarcation des terres en faveur des peuples indigènes de l’Amazonie péruvienne, qui se trouvent tout à l’ouest du bassin amazonien.
Ces projets ont pour but l’attribution de titres fonciers à des communautés mais également la sauvegarde de la forêt. Il est désormais établi, grâce à des études scientifiques récentes, que les forêts gérées par les peuples indigènes sont celles qui subissent le moins de dégâts et de déforestation.
Certificat de compensation carbone
Nouvelle Planète a développé une méthodologie certifiée et labélisée pour quantifier le carbone séquestré par ses projets en Amazonie. En versant une somme à Nouvelle Planète, chacun peut ainsi compenser ses émissions de gaz à effet de serre, avec la garantie que sa contribution aura l’impact escompté et générera par ailleurs des crédits carbone certifiés. Un suivi rigoureux des projets et des émissions est assuré.
Aider les peuples indigènes amazoniens à obtenir la propriété foncière de leurs territoires, c’est non seulement leur permettre de préserver la principale source de leur approvisionnement, mais aussi contribuer à protéger la forêt amazonienne et l’équilibre climatique planétaire.
Aurélien Stoll